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Le requin pèlerin (cetorhinus maxiumus)

Avec une taille pouvant atteindre 12 mètres de long, le requin pèlerin joue dans la cour des grands ! Il est en tout cas considéré comme le second plus grand poisson vivant actuellement sur terre, après le requin baleine. C’est sa gueule gigantesque et distendue qui le rend facilement reconnaissable. Lorsqu’il se nourrit, on croirait qu’il va aspirer tout l’océan ! Son corps massif lui impose de se déplacer lentement et sans agressivité, d’ailleurs son nom anglais « Basking shark » signifie « requin flâneur ». Un géant des mers inoffensif ? Quasiment… Il se nourrit principalement de plancton, d’algues et d’animaux microscopiques. Espèce menacé, il est même considéré comme vulnérable…

Nom scientifique

En 1765, Johan Ernst Gunnerus est le premier à décrire l'animal sous le nom de Squalus maximus, à partir d'un spécimen découvert en Norvège. Par la suite, l'animal prit de nombreux autres noms, dont Squalus pelegrinus, Squalus elepha ou encore Selache maximus. Cela est dû au fait que les naturalistes travaillaient alors quasi exclusivement sur des pièces naturalisées et qu'« il est très difficile de conserver ces animaux dans les musées ; ils se déforment en séchant et perdent une partie de leurs caractères ; c'est ce qui explique pourquoi les figures qu'en ont donné les différents auteurs diffèrent tant entre elles ». En 1816, Henri-Marie Ducrotay de Blainville proposa la dénomination « Cetorhinus » pour établir le genre de l'animal. Ce terme est construit à partir du grec ancien κῆτος (ketos), signifiant « monstre marin » ou désignant plus globalement les grands cétacés, et de ῥινός (rhinos), pour « nez ». Malgré quelques variations dans le temps, c'est cette appellation qui fut retenue.

Nom vernaculaire

Le requin pèlerin n'a pas été dénommé ainsi à cause de son habitude de parcourir de longues distances, mais pour des raisons morphologiques et « vestimentaires ». Selon Alfred Brehm, « on le nomme Pèlerin à cause de la ressemblance qu'on a voulu trouver entre les collets du manteau des pèlerins [la pèlerine] et les replis flottants formés par le bord libre des membranes interbranchiales de ce squale ».

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