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Les organes internes du requin


Les cinq grandes fentes branchiales du grand requin blanc sont plus loin de la tête que chez la plupart des poissons : elles se trouvent juste avant les nageoires pectorales. Les branchies sont l’organe qui permet au requin de respirer. C’est la nage qui lui permet de faire entrer l’eau dans sa gueule, d’où le fait qu’il nage toujours la gueule légèrement entrouverte, et ainsi de la faire passer dans les branchies. Les branchies, grâce à leurs nombreux vaisseaux sanguins, captent l’oxygène et rejettent le dioxyde de carbone dans l’eau. Par conséquent, c’est la nage qui permet au grand requin blanc de respirer. C’est pour cette raison qu’il est obligé de nager toute sa vie sans pouvoir s’arrêter, à une vitesse minimum de 3,5 kilomètres par heure. En effet, s’il s’arrêtait, il mourrait d’asphyxie.

Par ailleurs, le grand requin blanc, comme l’ensemble des requins et contrairement aux poissons osseux, ne possèdent pas de vessie natatoire (qui permet aux poissons d’assurer la flottabilité). Pour assurer cette fonction de flottabilité, le grand requin blanc possède un foie d’une très grande taille rempli d’huile appelée squalène.

Les branchies, les reins et le système intestinal du requin jouent un rôle primordial dans la régulation de la composition du sang. Ces organes, par l’absorption d’eau pour les branchies ou par le rejet de sel pour les autres, participent notamment à la régulation de la salinité du sang. Ce phénomène est capital pour la santé du requin. En effet, celui-ci peut mourir de déshydratation en raison d’un excès de sel dans l’organisme. L’équipe de recherche dirigée par W. Gary Anderson a également découvert une glande rectale spécifique au requin qui semble intervenir dans la régulation de la composition du sang mais les chercheurs ne savent pas exactement quel est son fonctionnement ni quel est son rôle.

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